Les bacs jaunes connaissent un vif succès

COMMUNAUTAIRE. Les bacs jaunes dont se servent les organismes communautaires de Saint-Jean-sur-Richelieu pour récupérer les vêtements usagés sont un véritable succès. Depuis l’entrée en vigueur du règlement qui favorise désormais les organismes locaux, la récolte a plus que doublé.

L’adoption par la Ville du règlement 1482 sur l’occupation du domaine public, en 2016, favorisait la solidarité avec les organismes d’ici qui détiennent des conteneurs, soit la Société de Saint-Vincent de Paul (SSVP) de Saint-Jean, le Centre d’action bénévole (CAB) d’Iberville, le Centre de partage communautaire johannais (CPCJ) et la Conférence Saint-Vincent de Paul de Saint-Luc. Ceux-ci redistribuent localement la totalité des biens qu’ils récupèrent.

Le règlement permettait ainsi aux organismes de placer des bacs de récupération sur les terrains de la Ville, pourvu qu’au moins la moitié des profits soient réinvestis ici.

Près de deux ans après le changement, les quatre organismes qui ont installé les bacs jaunes qu’on reconnaît facilement sont enchantés des résultats,.

«Depuis l’entrée en vigueur de la règlementation, nous voyons vraiment une différence, souligne la coordonnatrice de la SSVP, Caroline Sigouin. Les dons ont doublé, voire triplé.»

L’adaptation a été plus difficile au départ pour les donateurs, avance la directrice générale du CPCJ, Karine Beaupré. Les gens avaient leurs habitudes, et il a fallu quelques mois avant qu’ils adoptent les bacs jaunes. Elle tient à remercier la Ville d’avoir fait connaître aux citoyens la nouvelle situation, ce qui a donné un bon coup de pouce aux organismes.

Boutiques

Les organismes invitent maintenant les citoyens à aller magasiner dans leurs boutiques respectives. L’ajout de dons signifie également un meilleur choix sur les supports.

«Nos boutiques sont remplies de vêtements au goût du jour, confirme la directrice générale du CAB d’Iberville, Mélanie Bergeron. Il reste des préjugés face à nos magasins, et c’est dommage. Nous sommes ouverts à tout le monde. Lorsque les gens achètent, ils font aussi un don parce que les sommes sont réinvesties dans nos organismes. Le but est de faire de l’argent pour pouvoir aider les plus démunis.»