La cueillette des fraises bat son plein

Les fraises sont disponibles en abondance dans le Haut-Richelieu. Celles de la Ferme Michel Meunier sont disponibles en kiosque depuis deux semaines. Les Fraises Louis Hébert ont toute une gamme de produits à proposer en plus des fruits cueillis le jour même.

Le kiosque des Fraises Louis Hébert sur le chemin de la 4e Ligne, à Saint-Valentin, accueille ses clients depuis vendredi dernier. Sa copropriétaire, Dominique Hébert, salive déjà à les regarder mûrir dans le champ. « Les fraises sont juteuses et sucrées cette année. Ça s’annonce très prometteur », se réjouit-elle.

La saison s’étire généralement jusqu’à la fête du Canada. « S’il continue à faire frais, on aura des fraises plus longtemps, mais en moins grande quantité. S’il fait chaud la nuit et le jour, attache ta tuque pour toutes les cueillir! », lance Mme Hébert avec sa verve habituelle.

Les Fraises Louis Hébert resteront encore fermées à l’autocueillette cette année. « On va voir à ça l’an prochain, mais ça devrait revenir », avance la maraîchère. L’entreprise s’estime chanceuse. Elle peut de nouveau compter sur la famille pour la cueillette. « On a tout notre monde », se réjouit-elle. Les plus vieux mettent la main à la pâte après avoir complété leur session à l’université. Les petits-enfants aussi participent sous l’œil attentif de leur grand-père, Robert Hébert.

Météo parfaite

La Ferme Michel Meunier offre depuis le 7 juin des fraises fraîchement cueillies. Les fruits ont profité d’une météo parfaite ces derniers jours, c’est-à-dire de la chaleur et beaucoup de soleil.

Son propriétaire, Jérémie Meunier, s’attend à une récolte moyenne. « Les plants ont bien survécu au gel hivernal. Ils n’ont pas subi de gel au sol ni de pluie abondante, donc ont été épargnés par les maladies », résume celui qui est aussi conseiller municipal à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Même prix

Le producteur maraîcher affiche les mêmes prix que l’an dernier. Ses fraises se détaillent à 6$ ou 7$ le panier et à 40$ la caisse. Selon l’évolution du marché, le prix de la caisse pourrait baisser jusqu’à 35$.

À Saint-Valentin, Dominique Hébert invite les amateurs de sa mistelle de fraises à goûter à sa dernière cuvée. Sa rencontre avec une œnologue spécialiste des petits fruits a révolutionné le spiritueux qu’elle distille depuis 20 ans. Sans qu’aucun produit soit ajouté à la recette, la mistelle a perdu son amertume au profit d’un arrière-goût tout en douceur.