Beaucoup de graffitis à éliminer au centre-ville

Les citoyens sont invités à faire leur part en signalant les graffitis aperçus dans leur quartier. Tout l’été, l’équipe du projet Dégraf sillonnera les quatre coins de la ville, mais surtout le Vieux-Saint-Jean, pour remédier au délabrement du mobilier urbain.

La dixième édition de Dégraf se déroulera jusqu’au 15 octobre. Un formulaire en ligne est disponible sur le site de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu pour signaler les graffitis. Au moment de le remplir, il est important d’indiquer l’emplacement des graffitis par leur adresse exacte, ainsi que leur dimension. On demande également de joindre une photo. Ces informations facilitent le repérage, l’ordre de traitement des requêtes et l’équipement à prévoir.

Le coup d’envoi officiel de Dégraf a été donné le 20 mai dernier sur la rue Saint-Jacques, entre les rues Jacques-Cartier Nord et Champlain. Sur place, une armée de bénévoles, de policiers et de membres de Justice alternative s’affairaient à éliminer une série de graffitis sur un mur de briques.

L’initiative s’applique autant aux terrains publics que privés. Depuis sa création, 565 adolescents ont participé au projet Dégraf. Il s’agit de jeunes contrevenants qui ont des heures de travaux communautaires à effectuer dans un concept de justice réparatrice. Ceux qui effacent les graffitis ne sont pas nécessairement ceux qui les ont créés.

« Nous sommes fiers de contribuer à l’embellissement de notre ville. Le projet Dégraf permet aux adolescents de s’impliquer bénévolement ou de réparer leurs torts dans la communauté en se joignant à un projet qui a un impact positif », déclare Mme Desmarais.

Pont Gouin

Certains graffitis sont plus tenaces que d’autres. Il y a trois semaines, une équipe s’est rendue sur le pont Gouin pour éliminer des graffitis sur la structure. Ses membres en sont finalement venus à bout après une énergique séance de frottage.

À force de parler de Dégraf, Justice alternative du Haut-Richelieu a senti que le projet suscitait l’intérêt des jeunes en milieu scolaire. « Au-delà des travaux communautaires, on ouvre maintenant Dégraf à d’autres clientèles, confirme Sonia Desmarais. Les jeunes aiment ça. C’est concret et ils voient le résultat final ». L’organisme fera donc appel aux adolescents cet été par le biais du Centre d’action bénévole d’Iberville.