Reconstitution historique au Collège militaire
Événement. Après le succès de la reconstitution historique de l’an dernier au Collège militaire, le Musée du Fort Saint-Jean présentera une autre simulation retraçant la vie des soldats ayant vécu dans les années 1750.
Cet événement se déroulera de manière continue le samedi 27 mai de 10 à 17 heures et le dimanche 28 mai de 10 à 15 heures, sur le terrain extérieur du Collège militaire près du Musée du Fort Saint-Jean. Cette reconstitution historique gratuite aura lieu beau temps mauvais temps.
Le site accueillera deux campements militaires, l’un français et l’autre britannique, dans lesquels seront réparties 80 tentes. Le parc Gerry-Boulet sera également mis à contribution pour des séances de tirs et d’escarmouches le samedi à 13h30 et le dimanche à 13 heures.
Autres activités
En parcourant les deux campements, les visiteurs pourront enrichir leurs connaissances sur la vie des soldats et de la population du 18e siècle et de mieux savoir comment ils interagissaient au quotidien. Petits et grands seront en mesure d’assister à des feux de camp, d’être témoin de la préparation des repas et de voir des forgerons à l’œuvre.
André Gousse, membre du comité organisateur du Musée du Fort Saint-Jean, guidera les visiteurs lors des promenades dans les campements. Il décrira également les tactiques de combat qui se déploieront au parc Gerry-Boulet.
Reconstitueurs passionnés
Plus de 160 personnes participeront à cette reconstitution. Plusieurs hommes campant époux et soldats en apprentissage seront de la fête, mais un bon nombre de femmes, d’enfants et de bébés prendront part à cet événement.
Il importe de préciser que ces participants ne sont pas des comédiens, mais bien des reconstitueurs passionnés. La nuance est importante pour André Gousse afin de mieux comprendre les intentions derrière des reconstitutions historiques.
« La reconstitution historique est un passe-temps. Ce sont des gens qui font d’autres métiers dans la vraie vie, mais qui sont tellement passionnés d’histoire qu’ils essaient de revivre certains aspects du passé en s’habillant, en découvrant les techniques et les technologies de l’époque. Parfois, quand il y a absence d’anachronisme dans le décor, il y a de petits moments magiques qui se produisent, où on a l’impression de revivre un pan du passé », souligne André Gousse.