Propriétaires ayant des enfants mineurs, vous êtes dans une zone fiscale TRÈS payante !
La pandémie de COVID-19 a fortement ébranlé l’économie ainsi que les finances personnelles de beaucoup de
ménages au Québec. Toutefois, la pandémie a aussi amené de grandes opportunités sur le plan des finances personnelles… tout spécifiquement pour les familles ayant des enfants mineurs.
Dans la grande région du Haut-Richelieu, depuis la pandémie, il y a eu une forte hausse des valeurs des maisons attribuable à l’exode des gens de Montréal et à la baisse très soudaine des taux d’intérêt. Les taux hypothécaires en dessous de 2 % sur un terme de 5 ans sont du jamais vus. La Banque du Canada prévoit
d’ailleurs que les taux resteront très bas dans les prochaines années étant donné la précarité de l’économie. Qui dit maintien de faibles taux d’intérêt dit aussi prise de valeur de votre propriété… et c’est aussi une gigantesque occasion pour faire fructifier votre patrimoine de façon importante à long terme en empruntant sur la valeur de votre propriété.
Considérant les taux actuels très bas, il est très pertinent d’emprunter à ces taux sur la valeur de votre propriété et d’optimiser les REEE, REER et les CELI. Ces trois régimes sont des outils extraordinaires pour optimiser votre patrimoine de façon importante à très long terme, plus spécifiquement si vous avez des enfants mineurs. Oui, il y a une dette qui s’ajoute. Toutefois, il faut comprendre ce que vous gagnez de l’autre côté. L’important n’est pas de regarder la dette, mais bien l’actif NET ! Une dette hypothécaire est une bonne dette, car c’est une dette pour un actif qui prend de la valeur. Par contre, une carte de crédit, un prêt auto ou un prêt à la consommation ne sont pas de bonnes dettes.
Voici l’optimisation qui peut être faite avec les sommes empruntées pour une famille avec enfants mineurs à charge :
D’abord, remplir le REEE de chaque enfant. Il est possible de cotiser 2500 $ par année, par enfant. Les deux paliers de gouvernement cotisent un MINIMUM de 30 % gratuitement dans le régime. Les rendements sont faits à l’abri de l’impôt jusqu’à la sortie des fonds au moment des études postsecondaires. Les rendements et les subventions sont retirés au taux d’impôt de l’enfant bénéficiaire, ce qui veut dire un très faible taux d’imposition dans la majorité des cas, voire aucune imposition.
Ensuite, il est possible de cotiser très massivement à vos REER, si vos droits de cotisations vous le permettent, afin d’avoir le plus grand retour possible. Une cotisation REER apporte un remboursement d’impôt important… mais également une très forte hausse de vos allocations familiales, qui sont des sommes non imposables. Également, vous pourriez recevoir le crédit de TPS, le crédit de solidarité ainsi que d’autres crédits qui apparaissent sur votre remboursement d’impôt… simplement en cotisant au REER. Dans plusieurs cas, le retour de toutes sources peut atteindre jusqu’à 80 %, 90 %… et même 100 %, surtout dans le cas de familles avec trois enfants et plus. Plus vous avez d’enfants à charge, plus le REER est intéressant pour vous. Tel que l’a mentionné Pierre-Yves McSween dans Liberté 45, son plus récent livre, aller chercher des allocations familiales supplémentaires est l’équivalent d’avoir un troisième salaire qui entre dans votre maison, littéralement(1). Chaque situation est unique, mais investir dans un REER est très payant pour une famille. Note additionnelle : votre cotisation au REER fera potentiellement augmenter vos subventions au REEE de 30 % à 45 %, et jusqu’à 60 % dans certains cas. Oui, oui, tout ça en cotisant à un REER. Un REER, c’est BEAUCOUP plus qu’un simple remboursement d’impôts.
Pour terminer, vous pourriez prendre les sommes et investir en CELI. Pour les personnes en couple, âgées de 18 ans et plus en 2009, qui n’ont jamais cotisé à un CELI, il est possible de cotiser, à deux, 151 000 $ en CELI. Ce n’est pas rien. Tous les rendements faits en CELI sont non imposables et n’affectent pas les allocations familiales ni vos crédits fiscaux. Les sommes investies peuvent être retirées très facilement pour rembourser l’augmentation du prêt hypothécaire. Le budget reste donc le même.
Il ne faut pas oublier les placements faits dans les REER, REEE et CELI. Selon les normes d’hypothèses de l’IQPF, un bon fonds d’actions à long terme donnera un rendement de 6,1 % à 7,1 % sur un horizon de 10 ans et +(2). Alors, une dette à 2 % pour faire fructifier votre investissement avec un rendement supérieur, c’est très gagnant.
Alors oui, à la lumière de ces points, il est fortement pertinent de revoir sa façon de percevoir une dette hypothécaire, surtout avec un coût d’emprunt en bas de 2 %. Il y a beaucoup d’argent laissé sur la table si on veut rembourser son prêt hypothécaire à tout prix. Il faut toujours considérer ce qui est sacrifié. Il faut penser à la VALEUR NETTE et non simplement à la dette. Oui, le paiement hypothécaire augmentera, mais les placements viendront compenser le paiement supplémentaire sans problème si c’est planifié correctement. Votre plan de retraite sera donc beaucoup plus solide.
Chaque situation est unique et doit être évaluée avec très grand soin. Cette stratégie n’est pas systématique pour toutes les familles, mais il est impératif d’en discuter. Un conseiller de l’équipe de Proactif Services Financiers sera en mesure de regarder la stratégie adaptée pour vous.
(1) Liberté 45, Pierre-Yves McSween, Chapitre 10 Le Québec, Paradis fiscal des familles, Page 155
(2) Normes d’hypothèses de projection 2020, IQPF
Hâtez-vous, la période REER 2020 se termine
le 1er mars 2021.
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