Agrandissement du comptoir familial d’Henryville

Le ­Centre d’entraide régional d’Henryville a agrandi et relocalisé son comptoir familial à la ­mi-février. Le nouvel espace de 2000 pieds carrés se situe maintenant à l’avant de l’immeuble de la rue ­Saint-Jean-Baptiste. Divers articles, tels que vêtements et objets pour la maison, y sont vendus à bas prix. Ce projet permet à l’organisme d’avoir une salle de réunion et un espace plus grand et fonctionnel pour le dépannage alimentaire.

Depuis la réouverture du comptoir familial, le ­Centre d’entraide régional d’Henryville a doublé ses ventes. Les nouveaux locaux ont attiré une nouvelle clientèle qui est curieuse d’explorer les lieux et faire des achats.

«  Ça marche encore mieux, même si c’était déjà populaire. Il y a quand même une vingtaine de personnes par jour qui entrent. Je ne les compte pas, mais les revenus ont augmenté. On a fait en quatre jours ce qu’on fait pendant la moitié du mois normalement  », déclare ­Annie ­Marchessault, directrice générale du ­Centre d’entraide d’Henryville.

La pièce située à l’arrière de l’organisme, qui était utilisée auparavant pour le comptoir familial, est maintenant utilisée pour le dépannage alimentaire. Grâce à cette nouvelle réorganisation, près de 70 familles auront plus d’espace pour recevoir de l’aide alimentaire. L’équipe des bénévoles, qui est en augmentation dans les dernières années, pourra utiliser la nouvelle salle de réunion pour manger et se rassembler.

«  ­On a plus d’espace pour accueillir les gens lors de dépannages alimentaires. Lorsqu’on faisait la distribution des aliments frais, qui sont donnés par ­Moisson ­Rive-Sud, on n’avait pas beaucoup d’espace. Maintenant, on peut tout étaler les aliments et réserver un espace additionnel à l’entreposage des aliments non périssables  », explique ­Mme ­Marchessault.

Projet

L’agrandissement de l’organisme communautaire a été possible grâce à l’aide de ­Robert ­Laflèche, un ­semi-retraité de la construction qui s’est proposé comme bénévole pour soutenir le centre avec ce projet. Il avait la responsabilité de gérer le chantier, faire les soumissions, acheter le matériel et engager la ­main-d’œuvre. Cela a permis à l’organisme d’économiser et de ne dépenser que 145 000 $ pour le projet.