Julie Thomas s’inspire de Saint-Jean pour Impressions
L’artiste de Saint-Jean-sur-Richelieu Julie Thomas présente son exposition du nom d’Impressions à la coopérative art[o], située au 37, rue Saint-Jacques, jusqu’au 2 février. La Johannaise s’inspire d’images d’archives de résidents et de bâtiments de la ville issues de diverses époques.
L’exposition Impressions comporte plus d’une dizaine de tableaux qui ont tous été créés avec la technique de l’impression.
« J’ai commencé à travailler la technique de l’impression, car elle m’intéressait depuis longtemps. J’aime la qualité des couleurs qui se dégagent des imprimés », a indiqué Julie Thomas lors du vernissage de l’exposition, le 9 janvier dernier.
Depuis trois ans, l’artiste délaisse le médium de la peinture au profit de cette technique. « J’utilise dorénavant pour toutes mes œuvres une plaque de gel que l’on appelle couramment le Gelli Plate. Elle me sert à réaliser des textures, des pochoirs et des couleurs », a-t-elle ajouté.
Explorer l’architecture
Julie Thomas avait envie de se détacher des portraits et des toiles mettant en vedette des visages de femmes afin d’explorer des sujets différents, dont l’architecture.
« Je cherchais un sujet qui m’intéresse et qui pourrait m’apporter. Je me suis demandé avec quoi je pourrais partir. Je savais que j’avais le goût de connaître davantage le Vieux-Saint-Jean et les alentours au-delà du niveau esthétique », a-t-elle confié.
C’est ainsi que l’artiste a entamé des recherches sur des bâtiments du Vieux-Saint-Jean dont elle ne connaissait pas l’histoire. Elle a contacté le Musée du Haut-Richelieu et consulté des groupes sur les réseaux sociaux à propos de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Quelques personnages
Avec Impressions, Julie Thomas rend hommage à plusieurs endroits mythiques de Saint-Jean-sur-Richelieu, notamment le pont Gouin, la gare de train du Canadien National, l’usine Singer, le commerce Vallière et l’auberge Le National.
Sur certaines toiles se greffent des individus. Les images mettant en vedette des gens sont tirées des archives personnelles de la famille Daniel qui a remis à l’artiste plusieurs photos.
« Je suis très reconnaissante envers cette famille, car elle m’a donné le droit de numériser les images et d’en avoir les droits. La question du droit d’auteur vient me chercher, car c’est important pour moi de pouvoir travailler sur des images sans avoir à me questionner si c’est correct ou pas », mentionne l’artiste. Celle-ci est fière de pouvoir, avec cette exposition, présenter des œuvres aux couleurs franches qui favorisent des échanges entre elle et les visiteurs sur « les choses qui ont été et comment on les perçoit maintenant ».
L’exposition Impressions de Julie Thomas est ouverte à tous jusqu’au 2 février. Il est possible de la visiter gratuitement en fonction des heures d’ouverture de la coopérative art[o]. Tous les détails sont affichés sur le site Internet d’art[o].