Un Johannais d’origine réalise un film sur Bornéo

En compagnie de son épouse, le ­Johannais d’origine ­Jean-François ­Daudelin a réalisé un récit de voyage sous la bannière de l’entreprise les ­Aventuriers ­Voyageurs. Il a présenté le long métrage ­Bornéo et ­Singapour dans sa ville natale, au cinéma ­Capitol de ­Saint-Jean, le 23 février.

­Jean-François ­Daudelin, qui a étudié en écologie tropicale au ­Cégep Saint-Jean-­sur-Richelieu, s’estime très heureux de pouvoir montrer son film à des proches habitant la région.

«  C’est en étudiant en écologie tropicale que j’ai développé mon intérêt pour les voyages. Je suis fier de l’immense travail qu’il y a derrière le film et du résultat  », mentionne celui qui travaille maintenant dans le milieu hospitalier montréalais.

Préparation

­Jean-François ­Daudelin et sa conjointe ont effectué un court séjour de quatre jours à ­Singapour avant de mettre les pieds pour un mois à ­Bornéo, au courant d’avril 2023.

Sachant que leur voyage allait faire l’objet d’un film qui serait ensuite distribué dans plusieurs cinémas par les Aventuriers ­Voyageurs, le couple s’est bien préparé.

Pour répondre aux critères de qualité de la compagnie, les deux complices ont suivi plusieurs formations données par les ­Aventuriers ­Voyageurs et ont investi dans l’achat de matériel technologique comme des micros pour faire des entrevues et un drone pour varier les angles des prises de vue.

Parlant d’entrevue, le couple est entré en contact avec une expatriée québécoise avant leur voyage afin de pouvoir lui parler de sa vie à ­Bornéo. «  C’est sûr qu’on avait un plan précis de ce qu’on voulait montrer dans le film. Une fois sur place, on savait bien où on voulait aller. Nous avions construit un itinéraire sur mesure pour nous. Les transports et les hébergements étaient déjà décidés avant notre départ. Un guide nous attendait sur place  », explique ­Jean-François ­Daudelin.

Montage

Le duo a recueilli plusieurs heures d’images d’attraits touristiques populaires de ­Singapour, mais surtout de Bornéo, dont plusieurs provenant du parc national de ­Bako.

«  ­Nous avons visité plusieurs endroits. Nous sommes allés dans une grotte où il y avait plus de 3 millions de chauves-souris. Nous avons vu la plus grande fleur du monde, la ­Rafflesia, et nous avons vu les plus petits éléphants du monde, qui sont surnommés les éléphants pygmées de ­Bornéo. Nous avons également fait de la plongée en apnée et visité l’île de la ­Tortue  », résume ­Jean-François ­Daudelin.

Évidemment, le montage de toutes ces images a nécessité de nombreuses heures de travail. «  ­Ma femme a fait la majorité du montage à raison de 8 heures de travail chaque dimanche pendant un an. Ça donne un film de 1 h 18 sans entracte  », ­précise-t-il avec fierté.