Une nouvelle série ici et en France pour Marylène Pion

La prolifique autrice johannaise Marylène Pion a récemment publié son vingtième roman en carrière, soit Les héritiers de la Calder Wood Tome 1 : La dame de compagnie. Ce livre a pour trame de fond l’industrie forestière québécoise des années 1900. Le roman a profité d’une sortie simultanée ici et en Europe.

Si ce n’est pas la première fois que les romans de Marylène Pion séduisent nos cousins français, il s’agit de la première fois qu’un de ses livres commence en même temps son existence au Québec et de l’autre côté de l’océan Atlantique.

«  Le roman Les héritiers de la Calder Wood est en réalité une commande que j’ai reçue de la part de la maison d’édition française Jeanne & Juliette, qui est un collectif de la maison d’édition Anne Carrière. Cette branche ne publie que des livres d’époque. J’avais comme principale consigne d’écrire une histoire qui se déroule au Québec  », explique la romancière qui a donc eu l’idée d’imaginer un récit fictif entre un couple riche et une jeune fille exilée qui devient leur dame de compagnie.

En France, le livre se nomme simplement Calder Wood, alors que son titre québécois est Les héritiers de la Calder Wood Tome 1 : La dame de compagnie. Marylène Pion est plus que satisfaite de la réception du roman de la part de ses admirateurs, d’ici comme d’ailleurs.

Le tome 2 de la série paraîtra sur les deux continents l’automne prochain, mais il faudra attendre au début de l’année 2025 pour connaître le dénouement de cette trilogie.

Le plaisir de chercher

Il n’est pas étonnant que le genre littéraire de prédilection de Marylène Pion soit les romans d’époque. Elle est férue et curieuse d’en apprendre davantage sur les phénomènes sociaux qui ont forgé le Québec. 

Faire de la recherche pour être en mesure de bien situer les lecteurs, d’éviter les anachronismes et de mieux développer le caractère de ses personnages principaux n’est pas du tout une corvée pour elle, bien au contraire. C’est pendant ces séances de récolte d’informations que l’imaginaire de l’autrice bouillonne.