Une projection architecturale à la cathédrale
Le collectif créatif La Cargaison propose une troisième édition du projet Lumières sur mon patrimoine, qui consiste en une projection architecturale inédite. Cette fois-ci, le public pourra visiter sept stations numériques entre les murs de la cathédrale Saint-Jean-l’Évangéliste du 1er au 3 décembre.
C’est la première fois qu’une projection architecturale conçue par La Cargaison ne sera pas diffusée sur une façade extérieure. « Ce projet s’inscrit dans les objectifs de la nouvelle Entente de développement culturel, qui sont principalement d’explorer de nouvelles technologies et de mettre en valeur notre patrimoine bâti », avance Sandrine Rhéaume, régisseuse à la culture pour la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu.
« Le fait de faire ce projet à l’intérieur permet plus de flexibilité. Il y a plus d’éléments sur lesquels on peut projeter des images », renchérit Françoise Dancause, directrice artistique de La Cargaison.
Expérience immersive
Cette édition de Lumières sur mon patrimoine est considérée comme une expérience immersive, puisqu’elle englobe projections, ambiance sonore et jeux d’éclairages aux quatre coins de la cathédrale, y compris le plafond. L’événement réalisé conjointement avec la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est gratuit et ouvert à tous.
Il sera diffusé en boucle du 1er au 3 décembre, de 17 à 21 heures. Les sujets contenus dans la projection ne sont pas à caractère religieux,
« Ce sont plutôt des tableaux qui ont pour but de plonger les gens dans la féerie et dans la nostalgie de Noël, dans le bon sens du terme. Les projections, dont certaines sont interreliées, se déroulent entre le réveillon de Noël jusqu’au matin du 25 décembre. Les visiteurs pourront voir la première neige du matin, la nourriture et les cadeaux d’un réveillon, le ballet Casse-Noisette, des lutins, des animaux nordiques », explique Françoise Dancause.
Projet ambitieux
Cette projection architecturale locale est la plus ambitieuse jamais entreprise par le collectif créatif La Cargaison. Elle compte sept différentes vidéos animées qui seront en fonction grâce à six ordinateurs.
Une dizaine de projecteurs et encore plus d’outils d’éclairage seront utilisés pour montrer le tout aux spectateurs. Entre neuf et dix personnes oeuvrent à l’élaboration de ce projet depuis l’automne.
La préproduction nécessitera trois jours de travail.