Aînés: c’était de la «surprudence» et non de l’«âgisme», selon Marguerite Blais

QUÉBEC — Après avoir affirmé en Chambre que son gouvernement avait peut-être fait preuve d’«âgisme» avec les aînés pendant la pandémie, la ministre Marguerite Blais se ravise.

Talonnée par les partis d’opposition, elle a dit mercredi qu’elle avait répondu spontanément sans apprendre son texte par coeur. 

Le gouvernement a plutôt fait de la «surprudence», selon elle. 

C’est la Coalition pour la dignité des aînés qui a lancé le débat en début de semaine en déplorant que les personnes âgées ont été «infantilisées» tout au long de la crise sanitaire par le gouvernement.

En mêlée de presse en matinée, Mme Blais a plaidé qu’il était normal de protéger davantage les personnes vulnérables parce qu’au commencement de la pandémie, personne ne connaissait le virus. 

Ce n’était pas de l’âgisme toutefois, a-t-elle corrigé. 

«En période de questions, on répond vraiment spontanément. C’est (plutôt) de la surprudence.»

Elle estime que cette «surprudence» a sauvé des vies.