Ukraine: le Québec entend faire sa part, aussi modeste soit-elle

REPENTIGNY, Qc — Le drapeau de l’Ukraine flotte sur l’Assemblée nationale alors que le gouvernement Legault est à étudier les mesures qu’il peut mettre en oeuvre tant pour soutenir les Ukrainiens que pour participer aux sanctions contre la Russie.

De passage à Repentigny pour une annonce d’aide aux organismes communautaires de l’endroit, vendredi, M. Legault a expliqué que ses ministres de l’Immigration et des Relations internationales, Jean Boulet et Nadine Girault, sont à analyser les possibilités d’offrir une terre d’accueil aux réfugiés ukrainiens qui fuient le pays.

Une aide financière à l’Ukraine, ainsi qu’aux pays limitrophes pour l’accueil des réfugiés, sont à l’agenda des deux ministres.

L’invasion russe du territoire ukrainien est vigoureusement condamnée par le premier ministre François Legault, qui a dit être aussi à regarder tout ce que le Québec peut faire pour «pénaliser au maximum M. Poutine». Par exemple, la possibilité de cesser toute importation de vodka russe par la Société des alcools du Québec a été mentionnée.

François Legault a toutefois rappelé que les échanges commerciaux du Québec avec la Russie sont relativement modestes, s’élevant à environ 200 millions $ par année.

Son gouvernement est néanmoins à faire l’inventaire des entreprises québécoises qui font affaire avec la Russie afin d’évaluer l’impact des sanctions sur celles-ci.