L’HISTOIRE NE FAIT JAMAIS RELÂCHE

À l’approche de la semaine de relâche pour des milliers d’élèves au ­Québec, la chronique de ce ­mois-ci retourne aux origines de ce long congé qui fait la joie de (presque) tout le monde.

Cette tradition au ­Québec fêtait récemment ses 40 ans d’existence. C’est le commissaire scolaire ­Fernand ­Paradis qui est à l’origine de ce congé ! ­Ce dernier, travaillant sur sa maîtrise en enseignement dans les années 1960, se penche sur le taux d’absentéisme des élèves. Il remarque que les plus hauts taux se situent à la fin février et au début mars. Il en va de même pour les professeurs. De février à avril 1968, alors qu’il est directeur du service éducatif au niveau primaire à ­Québec, il fait un stage d’observation en ­France. Il s’inspirera du système français à son retour au Québec. Ce n’est qu’en 1977, lorsqu’il devient directeur de la ­Commission des écoles catholiques de ­Québec, qu’il soumet son projet. Après de nombreuses négociations avec le syndicat, qui s’opposait à ce que les élèves commencent une semaine plus tôt, soit avant la fête du ­Travail, il a finalement gain de cause. La première semaine de relâche scolaire au ­Québec a lieu en 1979. L’idée s’étend très rapidement à l’ensemble du ­Québec ! ­Maintenant, vous saurez qui remercier pour cette pause bien méritée !

Selon les études, aucun lien n’est fait entre la semaine de relâche et le taux de réussite des élèves. Par contre, c’est sans contredit un moteur pour l’industrie touristique, un tant soit peu que la température soit clémente durant ces quelques jours.

De ce fait, n’oubliez pas que le Musée du Haut-Richelieu est ouvert toute la semaine, excepté le lundi ! ­Le dimanche 1er mars est même une journée où l’entrée est gratuite ! ­Vous n’avez aucune excuse pour ne pas nous visiter ! ­Durant la semaine, vous pourrez visiter le ­Musée et participer à notre traditionnelle activité de décor sur céramique par la suite ! ­Une journée remplie d’histoire et d’art qui plaira à toute la famille !