La Géorgie peut interdire de nouveau l’hormonothérapie pour les jeunes transgenres

ATLANTA — Une juge fédérale a autorisé mardi la Géorgie à recommencer à appliquer l’interdiction de l’hormonothérapie substitutive pour les personnes transgenres de moins de 18 ans.

La juge Sarah Geraghty a suspendu sa précédente ordonnance bloquant l’interdiction après qu’une cour d’appel fédérale a autorisé l’Alabama à appliquer une restriction similaire.

Un comité de trois juges de la 11e Cour d’appel des États-Unis a statué le mois dernier que l’Alabama pouvait interdire l’utilisation d’inhibiteurs de la puberté et d’hormones pour traiter les enfants transgenres. Le 11e circuit comprend la Géorgie.

La décision est intervenue un jour après que la juge Geraghty a émis une injonction préliminaire bloquant la restriction de l’hormonothérapie en Géorgie.

Les avocats de Géorgie lui avaient demandé d’annuler l’injonction préliminaire à la lumière de la décision du 11e circuit.

La loi géorgienne, le projet de loi 140 du Sénat, autorise les médecins à prescrire des médicaments bloquant la puberté et permet aux mineurs qui reçoivent déjà un traitement hormonal de continuer à le faire. Mais elle interdit à tout nouveau patient de moins de 18 ans de commencer un traitement hormonal. La loi interdit également la plupart des interventions chirurgicales d’affirmation de genre pour les personnes transgenres de moins de 18 ans.

Elle est entrée en vigueur le 1er juillet. La juge Geraghty a accordé une injonction préliminaire bloquant son application le 20 août. L’injonction a été demandée par plusieurs jeunes transgenres, leurs parents et une organisation communautaire dans le cadre d’une poursuite contestant l’interdiction.