Un homme plaide coupable d’avoir menacé la secrétaire d’État de l’Arizona

PHÉNIX — Un homme du Massachusetts a plaidé coupable d’avoir envoyé des menaces, il y a deux ans, à la gouverneure de l’Arizona, Katie Hobbs, alors qu’elle était secrétaire d’État, a confirmé vendredi le ministère américain de la Justice.

James Clark, 38 ans, a plaidé coupable à un chef d’accusation d’envoi d’une communication contenant une alerte à la bombe à un responsable électoral, selon un communiqué de presse.

Le FBI a arrêté Clark l’année dernière pour des menaces en ligne qu’il a proférées en février 2021.

Selon les procureurs, Clark, citoyen de Falmouth dans le Massachusetts, a envoyé un message via un formulaire en ligne géré par le département électoral du secrétaire d’État. Il a averti Mme Hobbs qu’elle devait «démissionner d’ici le mardi 16 février à 9 heures du matin, sinon un engin explosif camouflé dans son espace personnel explosera».

Clark a également été accusé d’avoir fait des recherches sur Internet du nom de Mme Hobbs avec des phrases comme «comment tuer» et «adresse».

La menace de Clark était l’une des innombrables menaces proférées contre Mme Hobbs pour son rôle dans la certification de l’élection présidentielle de 2020, que le président républicain de l’époque, Donald Trump, a affirmé sans preuve qu’elle avait été volée. Le démocrate Joe Biden a été déclaré vainqueur en Arizona.

M. Clark connaîtra sa sentence le 26 octobre. Il risque jusqu’à cinq ans de prison.

Le ministère de la Justice affirme que cette affaire est un exemple des efforts considérables déployés par un groupe de travail sur les menaces électorales. Un homme de l’Indiana a comparu vendredi devant un tribunal fédéral pour une mise en accusation en lien avec une menace téléphonique proférée contre un greffier municipal du Michigan à la suite de l’élection présidentielle de 2020.

Dans un communiqué, le procureur général Merrick Garland a déclaré que les Américains qui dirigent le système électoral ne devraient pas craindre de faire leur travail.

«Comme le montre cette affaire, le ministère de la Justice enquête et poursuit les violations de la loi fédérale contre les fonctionnaires électoraux et les travailleurs électoraux», a déclaré M. Garland.