N.-B.: les libéraux promettent des mesures de protection pour les élèves LGBTQ+
FREDERICTON — Les libéraux du Nouveau-Brunswick affirment que s’ils sont élus, les enseignants n’auront plus besoin du consentement parental avant de pouvoir utiliser les prénoms et les pronoms préférés des élèves transgenres de moins de 16 ans.
La cheffe libérale Susan Holt en a fait l’annonce jeudi en publiant la plateforme de son parti.
La promesse des libéraux est une réponse à une réforme imposée en 2023 par le gouvernement progressiste-conservateur du premier ministre Blaine Higgs, qui a décrété que les parents doivent être informés si leurs enfants remettent en question leur identité de genre.
Les changements de M. Higgs ont été critiqués dans tout le pays, y compris par le premier ministre Trudeau, mais les sondages suggèrent que la politique est populaire dans la province.
Entre-temps, le chef conservateur a promis jeudi que s’il était réélu, son parti présenterait une loi obligeant les gens à suivre un traitement contre la toxicomanie si les autorités estiment qu’ils «représentent une menace pour eux-mêmes ou pour les autres».
Mme Holt affirme que la province n’a pas les ressources nécessaires pour forcer les gens à suivre un traitement.