De nouveau en attente, l’Avalanche se prépare tranquillement pour la finale

DENVER — Il y avait plusieurs absents de taille à l’entraînement de l’Avalanche du Colorado, jeudi, dont le capitaine Gabriel Landeskog, les défenseurs Devon Toews et Josh Manson et l’attaquant Andre Burakovsky.

Personne n’était toutefois inquiet pour eux. Les joueurs de l’Avalanche peuvent profiter d’un peu de repos, alors qu’ils attendent de savoir qui des Rangers de New York ou du Lightning de Tampa Bay ils affronteront en finale de la Coupe Stanley.

La situation concernant les attaquants Nazem Kadri (pouce) et Andrew Cogliano (main) est un peu plus inquiétante. Les deux ont dû être opérés récemment. Et alors qu’il n’a toujours pas été exclu qu’ils jouent en finale, plus les jours passent, plus ils ont de chance de pouvoir venir en renfort.

«C’est bien de profiter d’un peu de repos, a dit l’attaquant J.T. Compher au sujet de la pause qui pourrait durer jusqu’à près de deux semaines. Il faut toutefois garder l’esprit actif. Vous pouvez vous détendre et faire le vide un peu tout en vous rappelant l’occasion qui s’offre à vous.»

Malgré l’attente, l’Avalanche a commencé sa préparation pour la finale jeudi. Les joueurs se sont entraînés devant des amateurs, dont plusieurs enfants qui profitent des installations de divertissement dans l’édifice accueillant aussi la patinoire d’entraînement de l’équipe.

«Quand nous venons au travail, c’est pour travailler. Quand nous donnons du temps de repos aux joueurs, c’est pour qu’ils se reposent, a expliqué l’entraîneur-chef de l’Avalanche, Jared Bednar. S’ils ont besoin d’un peu plus de temps, c’est à eux de le prendre.»

Les joueurs de l’Avalanche étaient de retour au boulot trois jours après avoir complété le balayage des Oilers d’Edmonton. Ils ont discuté stratégie avant de décocher quelques tirs vers les gardiens Pavel Francouz et Darcy Kuemper. Bednar n’a pas voulu dévoiler prématurément qui sera son gardien partant pour le premier match de la finale.

Kuemper a été l’homme de confiance de Bednar jusqu’à ce qu’il se blesse au haut du corps lors du premier match face aux Oilers. Francouz s’est occupé du reste, aidant l’Avalanche à se qualifier pour la grande finale pour une première fois depuis 2001.

«Ce sera une décision difficile à prendre, a souligné Bednar. Nous aurons plusieurs discussions à ce sujet.»

Kuemper n’a pas voulu dévoiler la nature de sa blessure. Il a dit «très bien» voir la rondelle. Kuemper avait été blessé à un oeil lors du premier tour face aux Predators de Nashville quand un bâton s’était frayé un chemin à travers la grille de son masque. Il était à son poste lors du deuxième tour contre les Blues de St. Louis.

Il a louangé le travail de Francouz.

«Je suis très content pour lui. Il a été très bon pour l’équipe», a dit Kuemper.

La profondeur de l’Avalanche pourrait être affectée par les absences de Kadri et Cogliano. Kadri est tombé au combat lors du troisième match face aux Oilers après avoir encaissé un double-échec d’Evander Kane, qui a été suspendu pour un match pour son geste. Cogliano s’est servi de sa main gauche lors de la poignée de main au terme de la série.

Kadri a amassé six buts et huit aides depuis le début des séries, tandis que Cogliano a bien fait dans un rôle défensif.

«Nous verrons comment les choses évoluent, s’est contenté de dire Bednar à leur sujet. Nous espérons bien sûr qu’ils seront une option pour nous.»

Une chose est certaine, les joueurs de l’Avalanche seront reposés. Ils avaient profité d’une semaine de congé après avoir balayé les Predators.

Bednar n’est donc pas trop inquiet, même si l’entraîneur-chef du Lightning, Jon Cooper, a parlé de rouille lors des deux défaites de sa troupe en ouverture de la finale de l’Est contre les Rangers.

«Je me concentre sur que nous faisons pendant notre pause et ce qui a fait notre succès. C’est tout, a insisté Bednar. Je ne sais pas comment ils (le Lightning) ont géré les choses et ça ne m’intéresse pas.»

Bednar ne voulait pas non plus perdre son temps à revenir sur le chemin parcouru jusqu’ici en séries.

«Il reste du travail à faire. C’est ça mon approche, a-t-il déclaré. Nous pourrons prendre du recul quand tout sera terminé.»