En l’espace de 48 heures, le Canadien a bien paru face à McDavid et MacKinnon

MONTRÉAL — Le Canadien de Montréal est capable du pire et du meilleur. Du pire contre les formations de bas de classement et du meilleur contre celles qui sont en droit d’espérer gagner la coupe Stanley. Lundi en a été un exemple.

Les hommes de Martin St-Louis ont conclu un séjour de trois matchs à domicile avec trois points sur une possibilité de six.

Le premier a été acquis contre Connor McDavid et les Oilers d’Edmonton dans une défaite de 2-1 en prolongation samedi. Le Canadien est allé chercher les deux autres à la suite d’un gain de dernière minute de 4-3 contre Nathan MacKinnon et l’Avalanche du Colorado lundi soir.

Pour parvenir à prendre la mesure de l’Avalanche, le Canadien a dû effacer deux déficits d’un but et résister à une séquence de 26 secondes à trois contre cinq vers le milieu de la deuxième période, alors que les visiteurs menaient déjà 2-1.

«C’est une belle continuité, côté le genre d’adversaire, des joueurs dynamiques de l’autre côté, le plan de match était pas mal semblable. On a fait des bonnes choses», a analysé St-Louis.

«Notre intensité était là. On a eu une tempête en début de deuxième mais ça ne nous a pas tués, ça ne nous a pas sorti du match. Après ça, on a eu une bonne poussée. C’est sûr que d’avoir le résultat, c’est très satisfaisant parce que ce ne sont pas des défis faciles», a ajouté l’entraîneur-chef du Canadien.

Le héros du match a été Joel Armia, qui a inscrit son septième but de la saison avec un peu plus de quatre minutes à jouer au temps réglementaire.

Avec ce total, il a rejoint Brendan Gallagher au quatrième rang chez le Canadien, et il n’est devancé que par Cole Caufield, Nick Suzuki et Sean Monahan.

Et doit-on rappeler qu’il a amorcé la saison avec le Rocket de Laval.

St-Louis s’est d’ailleurs montré élogieux à son endroit et a vanté son attitude.

«Il est allé à Laval et il a été un grand meneur là-bas. Je pense qu’il a du plaisir. Il sourit. Il joue du très bon hockey en ce moment. Ce que nous voulons d’Armia, c’est cette régularité, et nous l’obtenons en ce moment. Nous souhaitons que ça continue.»