L’Australien Nick Kyrgios attendu en cour en Australie le mois prochain

WIMBLEDON, Royaume-Uni — Le qualifié des quarts de finale de Wimbledon Nick Kyrgios est attendu en cour à la maison, en Australie, le mois prochain.

Un avocat représentant Kyrgios a affirmé mardi que la «nature précise» des allégations «n’est ni certaine à ce moment ni confirmée ni par le parquet ni par» le joueur de 27 ans.

Kyrgios s’est entraîné au All England Club mardi et l’organisation a confirmé qu’il devrait participer à son match de mercredi contre le Chilien Cristian Garin.

«Alors que M. Kyrgios s’engage à répondre à toutes les allégations une fois qu’elles seront divulguées. Le fait de prendre l’affaire au sérieux ne justifie pas une mauvaise interprétation de la procédure que M. Kyrgios est tenu de suivre», a dit son avocat Pierre Johannessen, dans une déclaration envoyée aux médias par courriel.

Johannessen a également écrit que «les allégations ne sont pas considérées comme des faits» par le tribunal et que Kyrgios n’est pas «considéré comme accusé» d’un délit avant sa première comparution devant le tribunal.

Le match de mercredi contre Garin est le troisième quart de finale lors d’un tournoi du Grand Chelem de la carrière de l’Australien — il a affiché un dossier de 0-2 — et son premier en sept ans et demi.

«Nous avons été mis au courant des procédures judiciaires impliquant Nick Kyrgios en Australie, et comme elles sont en cours, nous ne sommes pas en mesure d’offrir un commentaire», a déclaré mardi un porte-parole du All England Club. «Nous sommes en contact avec l’équipe de Nick et il reste prévu qu’il joue son match de quart de finale demain.»

La police de Canberra (ACT), en Australie, où Kyrgios a grandi et est basé, a publié la déclaration suivante : «La police de l’ACT peut confirmer qu’un homme de 27 ans de Watson est prévu de faire face à la cour des magistrats de l’ACT en relation avec une accusation d’agression commune suite à un incident en décembre 2021».

Une personne reconnue coupable d’un tel délit pourrait être condamnée à une peine de prison allant jusqu’à deux ans.

Un porte-parole de la police de Canberra a mentionné à l’Associated Press mercredi qu’aucune autre déclaration n’était prévue et que toute information supplémentaire sur l’affaire ne serait probablement pas rendue publique avant la date d’audience prévue du 2 août.

Un porte-parole du circuit de tennis masculin ATP a expliqué dans un courriel que «l’ATP est au courant de l’affaire australienne impliquant Nick Kyrgios, mais comme les procédures judiciaires sont en cours, il serait inapproprié de faire d’autres commentaires pour le moment.»