Le Rocket a obtenu du succès en répliquant au jeu physique de son adversaire

LAVAL, Qc — Même s’il aurait peut-être mérité un meilleur sort à Belleville, le Rocket de Laval a compris qu’il ne peut pas se laisser marcher sur les pieds s’il veut accumuler les victoires.

Un peu comme ils l’avaient fait à la Place Bell en décembre, les Senators ont bousculé la formation lavalloise pour signer une victoire, jeudi soir. Le Crunch de Syracuse est arrivé avec un plan de match similaire, vendredi, mais cette fois, le Rocket a répondu pour l’emporter.

Riley McKay a donné le ton pour le club-école du Canadien de Montréal en jetant les gants face à Daniel Walker. À partir de ce moment, les hommes de Jean-François Houle ont pris confiance et ils ont été plus physiques et plus dérangeants que leurs adversaires.

Le favori de la foule Arber Xhekaj a imité McKay et il a été au cœur des nombreuses solides mises en échec appliquées par les défenseurs du Rocket pendant la partie.

«Le Crunch est sorti fort, mais quand nous avons commencé à répliquer, c’est là que nous avons pris le dessus, a analysé Xhekaj. Nous sommes également une équipe robuste et nous sommes capables de répliquer. Si nous ne laissons pas les équipes nous dominer physiquement, ça va bien aller.»

Même si Houle a mentionné que ses joueurs avaient «un peu joué sur le bout de la palette» contre les Senators, il pense qu’ils en avaient fait assez pour mériter mieux. Les ajustements qu’il a apportés en vue du duel contre le Crunch n’étaient toutefois pas en réponse au match qui s’était déroulé 24 heures plus tôt.

Le Rocket avait perdu les deux premiers affrontements contre le Crunch cette saison, mais lors de la dernière rencontre entre les deux formations, le 20 décembre, c’est lui qui avait eu le dessus.

«Nous avions eu du succès lors de ce match à Syracuse et c’est ce sur quoi je me suis basé. Ça n’avait aucun lien avec le match à Belleville. Nous voulions répéter ce qui avait bien fonctionné contre le Crunch», a-t-il soutenu.

L’entraîneur-chef a récemment modifié ses unités d’avantage numérique et le Rocket a réussi à trouver le fond du filet avec un joueur en plus lors de chacun de ses trois derniers matchs. Contre le Crunch, Philippe Maillet a créé l’égalité dans cette facette du jeu et il a été aidé de Xhekaj, qui agit maintenant comme quart-arrière en supériorité numérique.

«Nous avons beaucoup changé les unités, mais chaque joueur avec qui j’ai joué a bien fait. Nous commençons à bâtir une chimie et nous sommes récompensés en marquant des buts. Ça aide», a dit Xhekaj.

La troupe de Laval a tout de même laissé beaucoup d’énergie sur la glace à forces égales pour contrer le jeu physique du Crunch et pour résister à la remontée des visiteurs. Les deux équipes s’affronteront à nouveau samedi après-midi, à la Place Bell.

Le Rocket disputera un troisième match en autant de jours alors que le Crunch en sera à un troisième en quatre jours.

«Ce sera difficile, mais c’est notre travail de faire les détails, a insisté l’attaquant Joshua Roy. Il faudra se reposer et être prêts pour demain. Ce sera la même chose pour eux alors ce n’est pas une excuse.»