L’équipe de F1 Alpine rompt les ponts avec le motoriste français Renault
L’équipe de Formule 1 Alpine a confirmé qu’elle rompra les ponts avec le motoriste français Renault à compter de 2026.
Alpine a mentionné par voie de communiqué lundi que son usine de Viry-Châtillon, en banlieue de Paris, deviendra un laboratoire d’ingénierie qui s’appellera ‘Hypertech Alpine’, à compter de la fin de 2024.
Celui-ci servira à concevoir la future voiture de performance Alpine ainsi qu’à développer les batteries et moteurs électriques, en plus de poursuivre ses programmes d’endurance et de rallye.
Renault quittera donc la F1 à compter de 2026, alors que de nouveaux règlements entreront en vigueur.
Cependant, le motoriste français continuera de fournir Alpine lors du championnat de 2025, et l’unité de surveillance de son nouveau laboratoire aura le mandat de veiller au développement du programme de F1.
«Elle (l’unité de surveillance) aura le mandat de préserver le savoir et les compétences des experts dans cette discipline sportive, afin de s’assurer que les divers projets d’Hypertech Alpine soient à l’avant-scène de l’innovation», pouvait-on lire dans le communiqué de l’entreprise.
En juillet, le directeur sortant d’Alpine Bruno Famin a déclaré que l’écurie songeait à changer de motoriste. Des rumeurs persistantes avancent que Mercedes deviendra le fournisseur d’Alpine à compter de 2026.
Renault fut jadis un motoriste respecté en F1, et vendait ses moteurs à diverses équipes, dont Red Bull, qui a remporté quatre championnats du monde consécutifs en 2010 et 2013 grâce à l’Allemand Sebastian Vettel.
Les deux championnats du monde de l’Espagnol Fernando Alonso ont également été acquis avec Renault, en 2005 et 2006.
L’écurie Alpine manque cependant de vitesse et de fiabilité cette saison.
Alpine Renault occupe le neuvième rang parmi les 10 équipes inscrites au championnat des constructeurs et ses pilotes français, Pierre Gasly et Esteban Ocon, n’ont pas inscrit de point au cours des trois dernières courses.