Mike Trout est en santé et productif, mais les Angels sont toujours à la traîne

Mike Trout est en santé depuis le début de la saison et mène les Majeures pour le nombre de circuits. Mais jusqu’ici, ça n’a pas suffi à aider les Angels de Los Angels à pallier la perte de Shohei Ohtani.

Trout et les Angels ne peuvent pas avoir de répit. Trout semble avoir retrouvé la superbe de ses meilleures années, mais les Angels sont à huit matchs de la barre de ,500.

À 32 ans, Trout n’a participé aux éliminatoires qu’une fois en carrière, il y a 10 ans. De 2012 à 2019, il a remporté trois titres de joueur par excellence de l’Américaine et terminé deuxième du scrutin quatre fois. Il fait déjà partie du top-50 du classement de Baseball Reference pour le WAR, les «victoires au-delà d’un remplaçant».

Il est assurément sur la voie rapide menant à Cooperstown et il pourrait atteindre le plateau des 400 circuits cette saison. Mais ce qu’il accomplira dans la trentaine aura un poids énorme pour juger de sa place dans l’histoire. Bien qu’il ait déjà dépassé des légendes comme Joe DiMaggio et Ken Griffey fils pour le WAR, les blessures ont privé Trout de quelques-unes de ses meilleures années.

Trout n’a pas joué plus de 140 rencontres depuis 2016 et de 2021 à 2023, il n’a pris part qu’à 237 matchs. Cela explique en partie pourquoi les Angels n’ont pas été une menace alors qu’ils comptaient sur Ohtani et lui.

Il n’a pas raté une seule joute jusqu’ici et il mène les Majeures avant les matchs de lundi avec 10 circuits, bien que ses statistiques soient plutôt inhabituelles, avec des moyennes de ,226/,328/,557, alors qu’il a plus de coups sûrs de plus d’un but (13) que de simples (11). Ses cinq buts volés sont déjà un sommet depuis 2019.

S puissance et sa disponibilité sont d’excellents signes. Mais comme Ohtani évolue maintenant avec les Dodgers — et connaît un excellent début de saison —, même un Trout en santé risque de ne pas être suffisant pour garder les Angels dans la course.

Des signes encourageants?

À la même date l’an dernier, les Athletics d’Oakland étaient la risée du baseball. Bien que l’équipe soit toujours dans la tourmente et qu’elle partira vers Las Vegas ave escale à Sacramento, leurs performances sur le terrain ne sont pas trop mal.

La semaine dernière, la formation du Québécois Abraham Toro a divisé les honneurs d’une série de quatre matchs avec les Yankees de New York, avant de gagner deux matchs sur trois à Baltimore, surmontant deux fois des déficits en neuvième manche contre Craig Kimbrel. Les A’s ont un releveur no 1 dominant en Mason Miller, qui compte 25 retraits au bâton en 12 manches et un tiers. Il sera à surveiller plus tard cette saison, quand la date limite des transactions approchera.

À l’autre bout du spectre, les White Sox de Chicago sont au dernier rang de l’Américaine avec une fiche de 6-22, mais viennent de balayer une série de trois rencontres face aux Rays de Tampa Bay. Les White Sox n’ont pas été en mesure de profiter d’une section Centrale plutôt faible: ils ont une fiche de 2-15 face aux adversaires de leur section, ce qui explique pourquoi tous ces clubs jouent pour plus de ,500.