Quinn Hughes a confiance que les Canucks continueront leur lancée sous Bruce Boudreau

Quinn Hughes a un long historique avec son entraîneur-chef. 

Le défenseur étoile des Canucks de Vancouver était un jeune garçon lorsque Bruce Boudreau dirigeait les Monarchs de Manchester, dans la Ligue américaine de hockey, au milieu des années 2000.

Le père que Quinn, Jim Hughes, était un des adjoints de Boudreau.

Après toutes ces années, et à la suite d’un premier passage encourageant, le jeune défenseur a hâte de voir ce que les Canucks pourront offrir sous la tutelle de Boudreau pendant une saison complète.

«Il amène beaucoup d’énergie, a dit Hughes lors d’une récente tournée médiatique. Tu veux passer à travers un mur de briques pour lui.»

Boudreau a remplacé Travis Green — le directeur général Jim Benning a été congédié au même moment — au début du mois de décembre, alors que les Canucks occupaient le 28e rang du classement général de la LNH. 

Le gagnant du trophée Jack Adams en 2008, en tant qu’entraîneur-chef de l’année, a changé le moral au sein des Canucks, obtenant une victoire à ses sept premiers matchs avec l’équipe.

Âgé de 67 ans, Boudreau a montré un dossier de 32-15-10 en 57 parties à la barre des Canucks, ce qui a été bon pour le cinquième meilleur pourcentage de points de l’Association Ouest pendant cette séquence.

Et bien que ce ne fut pas suffisant pour amener la troupe de Vancouver en séries — «il ne restait pas assez de temps», a dit Hughes — ses résultats ont donné de l’espoir aux dirigeants que son style était le bon.

«J’aime beaucoup Bruce, a indiqué Hughes. C’est une personne très authentique et il se soucie de ses joueurs. Je suis emballé de jouer pour lui pendant une année complète.»

L’endroit sur la glace où l’entraîneur-chef déploiera le jeune défenseur au coup de patin fluide lors du camp d’entraînement s’avérera une histoire intrigante.

Hughes a passé toute sa carrière dans la LNH de son côté naturel, à gauche, mais il est impatient de tester les eaux à droite, pour une équipe qui a du mal à remplir ce rôle avec des talents de niveau élite depuis un certain temps. 

«Il y a plus d’occasions pour moi d’activer mes pieds du côté droit à la ligne bleue offensive, a-t-il mentionné. Il m’arrive d’être statique à la gauche par moment. La bonne chose, c’est que je peux jouer des deux côtés lors d’un même match.»

Cette situation survient après que le dynamo offensif, qui a établi un record des Canucks pour le plus grand nombre de points par un défenseur au cours d’une même saison (68 en 76 matchs), eut accepté volontairement de joueur en désavantage numérique au sein du groupe de Boudreau.

Il y a donc une question qui doit être posée: pourquoi Hughes essaie-t-il de se mener la vie dure?

«C’est probablement un peu plus difficile (du côté droit), a admis Hughes avec un petit sourire en coin. En même temps, si je suis à gauche, je joue avec un très bon partenaire en Luke Schenn. Du côté gauche ou du côté droit, ça ne change rien.»

Pour que les Canucks puissent retourner en séries, ils devront maintenir le rythme des Flames de Calgary, des Oilers d’Edmonton et des Kings de Los Angeles — le top-3 de la section Pacifique l’an dernier — alors que les Golden Knights de Vegas semblent prêts à se ressaisir malgré de l’incertitude devant le filet.

Les Canucks ont besoin qu’Elias Pettersson bâtisse sur sa fin de saison, après que lui et Hughes eurent raté le début du dernier camp en raison de négociations salariales.

Le joueur de centre suédois n’a amassé que 17 points à ses 37 premiers matchs avant d’obtenir 51 points lors des 43 derniers.

«Il y avait beaucoup de pression sur lui et sur les entraîneurs, a affirmé Hughes. Ils étaient durs envers les joueurs. ‘Petey’ est entré dans une zone où il était très à l’aise. Je m’attends à beaucoup de lui.»

Hughes était également heureux de voir que J.T. Miller avait signé une prolongation de contrat de sept ans avec les Canucks, à la suite de plusieurs rumeurs entourant le meilleur pointeur de l’équipe.

«Il est ultra compétitif, a exprimé Hughes à propos de Miller. Il va tout faire pour gagner. Je l’ai vu signer son contrat — j’étais surpris — mais j’étais très heureux pour lui.»

Il y a un joueur pour qui l’avenir est incertain et c’est le capitaine des Canucks, Bo Horvat, qui peut devenir joueur autonome sans compensation l’été prochain.

«C’est un très bon leader et une très bonne personne, a insisté Hughes. Il a de bonnes valeurs qu’une organisation voudrait avoir à mon avis. Il ne se plaint de rien. Il accepte tous les rôles. Il a une valeur immense.»

La valeur que Hughes apporte aux Canucks, quant à elle, ne peut être surestimée alors qu’il entame sa quatrième saison complète. 

Il saura bien assez tôt si ça inclut de jouer de grosses minutes sur le côté droit à Vancouver.