Salaires: le FIFPRO avertit ses membres au sujet de certains mauvais payeurs

AMSTERDAM — Les joueurs professionnels de football se sont fait rappeler par leur syndicat que d’accepter un transfert pour des clubs en Chine, en Arabie saoudite et en Turquie représente un risque puisque ces pays ne respectent pas de façon «systématique» toutes les clauses inscrites aux contrats des joueurs.

FIFPRO, le syndicat international des footballeurs professionnels, a indiqué mardi que ses membres devraient le consulter avant d’accepter un transfert ou de signer un contrat à titre de joueur autonome.

Au cours de la première semaine de transferts en Europe, la Turquie et la Roumanie ont été pointées du doigt en raison de problèmes de longue, dont des défauts de paiement de salaires.

Le syndicat, basé aux Pays-Bas, a stipulé que ces joueurs ont «peu ou pas de chance» de toucher leur argent quand les clubs roumains se trouvent en situation d’insolvabilité, tandis que les clubs grecs de deuxième division «ferment fréquemment sans honorer leurs dettes».

Le FIFPRO ajoute que les salaires non versés sont également un problème récurrent en Algérie, en Chine et en Arabie saoudite.

La FIFA s’est associée au FIFPRO pour soutenir les joueurs impayés, en mettant notamment de côté 4 millions $ US de côté. La fédération internationale tente également de faire accélérer les procédures judiciaires dans les cas de poursuites, intentées à Zurich, par ces joueurs. Ces cas se retrouvent souvent au Tribunal arbitral du sport (TAS), où les délais peuvent atteindre des mois, voire des années.