La police sévit contre le cellulaire au volant

Prévention. Les policiers surveillent davantage le cellulaire au volant jusqu’au 27 septembre, dans le cadre de l’opération nationale «Tout le monde sait que c’est idiot de texter en conduisant».

Ils sont plus visibles dans tous les secteurs de la ville, afin d’intercepter les contrevenants de jour, de soir et de nuit. Les interventions se font à l’aide de véhicules de patrouille, mais aussi avec des agents stationnaires qui surveillent la circulation.

Rappelons que le Code de la sécurité routière a été modifié au printemps afin, entre autres, d’augmenter la sévérité des sanctions liées à l’utilisation du cellulaire, de tout appareil électronique portatif ou d’un écran d’affichage.

Depuis le 30 juin, tout conducteur qui fait usage de tels appareils au volant d’un véhicule est passible d’une amende de 300$ à 600$ et de cinq points d’inaptitude.

En cas de récidives à l’intérieur d’une période de deux ans, le contrevenant verra son permis de conduire suspendu immédiatement pour trois jours. À la deuxième récidive, il est retiré pour sept jours. À partir de trois infractions, il est enlevé pour un mois. Dès la seconde arrestation, l’amende est de 600$, à laquelle s’ajoutent toujours cinq points d’inaptitude.

Alternatives

«Plusieurs solutions simples s’offrent aux conducteurs pour ne pas utiliser leur téléphone ou tout autre appareil portatif au volant, rappelle Nathalie Tremblay, présidente et chef de la direction de la Société de l’assurance automobile du Québec(SAAQ). Il suffit de le fermer, le mettre loin de notre portée ou tout simplement demander à un passager de répondre et de le gérer à notre place.»

La SAAQ rappelle que texter en conduisant augmente le risque d’accident, puisque le conducteur quitte la route des yeux de quatre à six secondes. À une vitesse de 90 kilomètres à l’heure, c’est comme traverser un terrain de football les yeux fermés.

mjparent@canadafrancais.com