Histoires d’entreprises sur la voie des transports

La prochaine exposition temporaire du Musée du Haut-Richelieu proposera un survol des différents métiers liés au transport de marchandises et à celui des habitants de Saint-Jean-sur-Richelieu et ses environs. L’exposition abordera neuf thèmes : les charretiers et les écuries de louage, les voituriers, les concessionnaires, les garages, ­stations-service et les commerçants de pièces et d’accessoires, les taxis, les autobus, les transporteurs routiers et maritimes, les transports récréatifs et les distributeurs de combustibles.

Un bref survol

Il faut le préciser en débutant, ­Saint-Jean-­sur-Richelieu se positionne depuis très longtemps comme un carrefour stratégique entre ­Montréal et les ­États-Unis. Cela permet à ses industries liées aux transports de se développer très rapidement.

Sur le plan commercial, ce positionnement fait en sorte que le premier chemin de fer canadien est aménagé entre ­Saint-Jean et ­La ­Prairie, pour justement relier ­Montréal aux ­États-Unis via le fleuve ­Saint-Laurent, puis la rivière ­Richelieu. Sur le chemin de halage du canal de ­Chambly, il faut engager des charretiers pour conduire les chevaux qui tirent les barges à travers le canal étroit. Plus tard, les barges seront motorisées et le métier de charretier disparaîtra peu à peu.

Femme devant une voiture, 1929 (Collection Musée du Haut-Richelieu)

 

Les charretiers construisent également des charrettes servant au transport de marchandises en ville. Ce moyen de transport sera remplacé par les camions qui peuvent transporter de plus lourdes charges sur de plus longues distances. Le réseau routier offre alors l’avantage d’être beaucoup plus vaste que le réseau ferroviaire ou maritime.

Aussi, grâce à l’essor du tourisme entre les ­États-Unis et le ­Canada, la ville voit ses routes être modernisées. Effectivement, l’une d’entre elles se trouve à être le seul accès vers ­Rouses ­Point durant les années 1920 : la rue ­Richelieu. Dès la démocratisation du véhicule à moteur dans les grandes villes comme ­Montréal, ­Saint-Jean fait paver ses routes pour assurer un passage sécuritaire à ces visiteurs. De même, c’est à cette époque que fleurissent les garages et les ­stations-service pour dépanner les automobilistes qui occupent de plus en plus les routes et les hôtels.

Pour en découvrir davantage sur ces secteurs et sur leur histoire, restez à l’affût de notre réouverture via la page ­Facebook du ­Musée. L’exposition sera présentée jusqu’au 16 mai 2021 (date sujette à changement). Une publication, réalisée en collaboration avec ­Alain ­Paquette, sera également disponible.