Mouvement SEM fête son 40e anniversaire

Le Mouvement Sensibilisation pour une enfance meilleure(SEM) a souligné ses 40 ans d’existence le 1er novembre. En présence d’une soixantaine de personnes du milieu communautaire et quelques représentants politiques, les fondatrices de l’organisme sont revenues sur l’histoire de sa fondation et ont donné la parole à une usagère qui a offert un témoignage sur son vécu.

« Dans les années 80, Diane Bérubé, la fondatrice du mouvement, a vu l’importance d’agir pour le bien-être des enfants après qu’elle ait constaté la maltraitance dans les familles d’accueil. Après de multiples démarches, le mouvement a pu démarrer un de ses premiers projets de sensibilisation dans les écoles secondaires grâce à une subvention municipale » , raconte Mireille Desgagnés, ancienne directrice adjointe du Mouvement Sem. 

 « À travers les années, le mouvement a créé de nombreux projets pour aider les parents et la qualité de notre intervention a été reconnue à plusieurs reprises. Il a fallu cependant être créatif pour aller chercher des subventions », poursuit Mme Desgagnés.

Chaque année, le Mouvement SEM aide une centaine de familles du Haut-Richelieu et de la Montérégie. Chaque famille compte en moyenne trois enfants. En 40 ans, l’organisme a soutenu un total de 17 000 personnes.

Le Mouvement SEM se dit fier d’avoir collaboré avec autant de familles. Sa directrice Suzanne Vézina souligne aussi le projet résilience. « Il s’agissait d’un projet innovateur. Sept enfants ont pu en bénéficier. Ce projet de dix rencontres, on l’a bâti grâce à l’encadrement du psychologue Joël Monzée. On travaille en ce moment pour relancer le projet. D’ailleurs, il va nous redonner une formation dans les prochains jours », poursuit Mme Vézina. 

Témoignage

Lors de l’événement, l’une des usagères du Mouvement SEM a partagé avec le public son expérience avec l’organisme qui l’a aidé avec ses cinq enfants. Elle a reçu des ateliers de stimulation pour ses enfants et du soutien de la part des intervenantes pour améliorer la gestion de leurs émotions.

« J’ai contacté Mouvement SEM parce que mes enfants avaient des besoins particuliers comme des problèmes langagiers. Pendant les quatre ou cinq ans d’intervention, j’ai appris à avoir confiance dans mes qualités de parent. Ça m’a permis de mieux communiquer avec ma famille et apprendre plein d’outils », estime la mère de famille, qui préfère garder son anonymat. 

Le Mouvement SEM a également rendu hommage aux quatre enseignantes à la retraite qui ont travaillé comme bénévoles pour l’aide aux devoirs pendant de nombreuses années. L’organisme cherche encore des bénévoles qui aimeraient accompagner les enfants certaines après-midi de la semaine pour l’aide aux devoirs.