Pas de lingettes nettoyantes dans les toilettes
La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu rappelle aux résidents, commerces et institutions l’importance de ne pas jeter de lingettes nettoyantes ou tout autre déchet indésirable à la toilette, dans le lavabo ou dans les égouts.
Les lingettes nettoyantes sont un vrai fléau dans le réseau d’égout sanitaire de la ville. Même si elles sont parfois identifiées comme biodégradables, il n’en est rien. Les lingettes jetables mises dans les toilettes n’ont pas le temps de se dégrader durant leur parcours. Elles bloquent les postes de pompage, endommagent les équipements de l’usine d’épuration et peuvent même causer des refoulements à la maison. Les lingettes doivent donc toujours être mises aux ordures ménagères.
Cheveux et tissu
Il ne se passe pas une semaine sans que des employés des Travaux publics soient appelés à déboucher une pompe bloquée. Une centaine d’entre elles sont réparties aux quatre coins de la ville dans les nombreux postes de pompage.
Les lingettes ne sont pas les seules grandes responsables des avaries. D’autres déchets sont susceptibles de causer des dommages, en particulier les morceaux de tissu et les cheveux, qui finissent par s’accumuler en boulettes. Le marc de café, qui se compacte, peut aussi provoquer des dégâts.
150 tonnes
Chaque année, 150 tonnes de déchets indésirables sont jetées à la toilette et au lavabo. À l’usine d’épuration située sur la rue du Parc, dans le secteur Saint-Luc, l’étape initiale du dégrillage permet de retirer une foule d’ordures inusitées, comme des serviettes hygiéniques, des condoms, de la soie dentaire, des gants et des masques sanitaires.
Aussi incompatibles avec l’égout, les résidus de table se destinent au bac brun pour être revalorisés en compost. Quant aux médicaments périmés, ils sont acceptés gratuitement dans les pharmacies. Lorsqu’ils sont relâchés dans la nature, les médicaments risquent de polluer la rivière Richelieu et d’attaquer
sa biodiversité.