L’aile jeunesse du Parti québécois porte Émile Simard à sa présidence

MONTRÉAL — Les jeunes péquistes ont choisi de porter Émile Simard à la présidence du Comité national des jeunes du Parti québécois (CNJPQ), dimanche.

Au terme d’un vote à deux tours dont l’issue a été serrée, en début d’après-midi, le jeune homme de 21 ans, originaire de La Baie, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’a remporté et succède ainsi à Marie-Laurence Desgagné. 

M. Simard poursuit son implication dans les instances du parti dans la continuité, lui qui a précédemment présidé la section jeunesse de sa région natale, en plus d’être candidat à l’élection de 2022 dans la circonscription de Dubuc.

«C’est très enthousiasmant, on a un beau mandat qui se dessine devant nous», indique le principal intéressé en entrevue avec La Presse Canadienne.

À court terme, les jeunes du CNJPQ s’impliqueront activement dans l’élection partielle prévue dans Jean-Talon, à la suite du départ de la députée caquiste Joëlle Boutin.

«Ça sera une solide belle campagne où on va s’amuser, faire campagne de façon positive», promet M. Simard.

Les militants seront nombreux à converger dans la circonscription, qui compte bon nombre de jeunes électeurs en raison de la présence de deux cégeps et de l’Université Laval, où le président poursuit des études en enseignement de l’univers social au secondaire.

Depuis sa création, Jean-Talon  n’est jamais passée sous le giron du Parti québécois.

L’une des priorités d’Émile Simard est d’ailleurs de préparer la relève pour l’élection générale de 2026.

«Au Parti québécois, il y a plein de jeunes qui lèvent la main, qui veulent s’impliquer, souligne-t-il. On veut faire en sorte que ceux qui se joignent à nous soient formés et prêt à occuper différents rôles durant la campagne électorale.»

Après un congrès tenu sous une forme virtuelle en 2021, plus de 200 jeunes âgés de 16 à 30 ans ont convergé vers la ville de Québec pour prendre part au congrès, brièvement interrompu dimanche matin en raison d’une fausse alarme incendie.

Cette participation en grand nombre est le signe, selon le principal intéressé, que la formation fondée par René Lévesque représente les intérêts de la génération montante.

«C’est rare qu’on voie une aussi grosse mobilisation (pour un conseil jeunesse), estime M. Simard. C’était la première fois de l’histoire du parti qu’on avait 27 candidats aux postes de conseillers et de président. Ça montre tout l’engouement qu’il y a au Parti québécois.»

Les congressistes ont débattu de propositions touchant l’environnement, la justice sociale, l’intelligence artificielle, entre autres.