Jean-François Houle ne sert pas du calendrier comme excuse

LAVAL — La liste des blessés était déjà imposante chez le Rocket de Laval, et elle s’est possiblement allongée un peu plus vendredi soir au moment où l’équipe traverse l’une des portions de son calendrier les plus éprouvantes de la saison.

Déjà privé des attaquants Emil Heineman, Gabriel Bourque et Lias Andersson, Jean-François Houle en a perdu deux autres en Mitchell Stephens et Philippe Maillet en première période du match que le Rocket a perdu 3-2 contre les Phantoms de Lehigh Valley.

Mercredi soir, après la spectaculaire victoire du Rocket contre les Senators de Belleville, Houle avait mentionné qu’il n’avait peut-être jamais vécu une semaine de cinq matchs en sept jours depuis son arrivée au hockey professionnel.

Vendredi, il s’agissait du quatrième match de l’équipe en six jours.

Tout a commencé avec une séquence de deux parties en deux jours au Manitoba, dimanche et lundi.

Puis mercredi soir, les jeunes joueurs du Rocket ont dépensé beaucoup d’énergie pour combler un recul de 0-4 et finalement vaincre les Senators 6-4 à la Place Bell.

En cours de route, Houle a donné congé de patinoire à ses joueurs mardi et jeudi. Ces derniers ont néanmoins donné l’impression de manquer d’énergie à plusieurs moments du match de vendredi.

Malgré tout, Houle n’a pas voulu se servir du calendrier comme excuse. Selon lui, c’est un phénomène que vivent les autres formations de la Ligue américaine.

«Ce n’est pas facile, et on a plusieurs blessés», a d’abord reconnu Houle lorsqu’il s’est fait demander si un tel calendrier était peut-être un peu insensé.

«Mais les autres équipes font face à ça. Tu as des trois matchs en trois soirs, tu as des quatre matchs en six soirs. On n’est pas la seule équipe, mais c’est là que des blessures peuvent survenir. Quand tu es fatigué, que tu joues avec de la fatigue, ton cerveau ne travaille pas aussi bien. Mais les autres équipes aussi doivent passer par là. C’est à nous à composer avec ça», a également déclaré l’entraîneur-chef du Rocket.

Samedi soir, la formation lavalloise complétera cette éprouvante séquence de cinq matchs en sept jours en rendant visite aux Comets d’Utica. Comme Houle l’a si bien résumé, ce match va arriver rapidement.

«On monte dans l’autobus, on va arriver à 3 h du matin et on joue à 19h», a précisé Houle.

«Pas beaucoup de meetings, on va laisser les gars dormir. Juste recharger les batteries le plus possible. Puis quand tu joues sur la route comme ça en fin de cinq en sept, il faut garder ça simple, il ne faut pas être trop ‘fancy’», a ajouté Houle, qui comptait effectuer des rappels de Trois-Rivières en vue du match de samedi.