Match du jeudi soir: Rams et Saints ont les éliminatoires comme point de mire
INGLEWOOD, Calif. — Ayant tous deux des fiches de 7-7, les Rams de Los Angeles et les Saints de La Nouvelle-Orléans sont positifs à l’approche du match de jeudi soir, au SoFi Stadium.
«Ça fait du bien de jouer comme nous en sommes capables, a dit le secondeur des Rams Ernest Jones, dont le club a prévalu quatre fois depuis cinq matches.
«Au début de la saison, nous avons échappé beaucoup de matchs, alors c’est bien de s’être repris en mains. Nous voulons montrer à tout le monde que nous allons continuer de lutter.»
Les Saints ont aussi un bel élan avec deux victoires dominantes d’affilée dont 24-6 contre les Giants, dimanche dernier.
«Après un bon match comme ça, vous voulez vite replonger dans l’action. Vous avez des bonnes vibrations», a dit le quart des Saints, Derek Carr.
Celui des Rams, Matthew Stafford, a réussi 12 passes de touché et a commis une seule interception depuis quatre matches.
«Plusieurs de leurs gars ont l’expérience des gros matches, a dit l’entraîneur des Rams Sean McVay, à propos des Saints. Ils savent jouer du football gagnant en décembre, alors la tâche ne sera pas facile.»
La dernière fois où Carr a joué au SoFi Stadium, lui et les Raiders ont subi une défaite crève-coeur face à Baker Mayfield et les Rams, qui ont marqué deux touchés tardifs pour gagner 17-16, en décembre dernier. Carr n’a obtenu que 137 verges de passes.
La défense de la Nouvelle-Orléans n’a pas accordé de touché ces deux derniers matches.
La semaine dernière, les entraîneurs des Saints ont placé des bidons d’essence dans les casiers de certains vétérans.
Le sous-entendu clair: combien de carburant avez-vous encore dans le réservoir, pour cette période cruciale de la saison?
«Nous avons un peu mis les joueurs plus âgés au défi d’intensifier leurs efforts, a dit l’entraîneur des Saints, Dennis Allen. D’être à leur mieux quand il le faut.»
Le secondeur Demario Davis, à sa 12e saison dans la NFL, a répondu avec un match de 10 plaqués contre les Giants, dont un sac et deux plaqués derrière la ligne de mêlée.
Jouant malgré de la douleurs à la cheville, il a aidé les Saints à limiter New York à seulement 60 verges au sol.
«Il est temps pour les vétérans d’être rassembleurs, a déclaré l’ailier défensif Cameron Jordan, qui dispute sa 13e saison. Sur les lignes de côté, au niveau de l’énergie et du leadership.»